lundi 17 mai 2010

PETIT POINT DE SITUATION...


Déjà 7 couchers de soleil que Romain est seul en mer à bord de son proto 454. Aujourd'hui il est au large de La Rochelle et devrait passer le pont de l'île de Ré dans la soirée. Il ne lui restera plus qu'à contourner l'île de Ré et prendre la direction de Lorient pour terminer ses 1000 milles de qualification hors course. Ce matin Romain avance à 5 noeuds, dans un vent d'ouest-nord- ouest de 10-15 noeuds. Tout à l'air OK à bord.


Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur la vie à bord d’un Mini 6.50. Ce qu'il faut savoir avant tout c'est qu'elle est conditionnée par trois paramètres principaux : le sommeil, les repas et la navigation en fonction de la météo.

Le sommeil : Une grande partie des courses se déroulant non loin des routes maritimes très fréquentées par des cargos, il est nécessaire pour le skipper de faire une veille la plus complète possible. De plus, pour tirer le meilleur du bateau, les réglages doivent être constants. Ceci implique donc pour le skipper de recourir au sommeil fractionné par tranche de 20 à 30 minutes, sur les voiles à l’intérieur du bateau, car il n’y a pas de lit évidemment !

Les repas : Les possibilités de cuisiner sont très réduites sur un Mini, pour ne pas dire nulles. Il est tout juste possible de faire chauffer de l’eau dans une bouilloire suspendue au plafond, à condition bien sûr, que la mer ne soit pas trop agitée. Pourtant, si le skipper est entraîné pour réduire ses phases de sommeil, l’organisme ne peut pas se passer de nourriture. Les repas chauds comprennent donc essentiellement des plats lyophilisés agrémentés de thé ou de café. Le reste des calories étant apporté par des barres énergétiques.

La navigation : Elle comprend la barre, les manœuvres et les analyses de courses. Le skipper passe la plus grande partie de son temps à barrer, ce qui est plus performant que sous pilote automatique. Mais une grande partie de la navigation nécessite une fine analyse de la météo. En fonction de celle-ci, le skipper détermine la route la plus rapide vers son but. Il doit également prévoir l’évolution de la météo afin de ne pas se laisser enfermer dans une zone sans vent, ni se faire piéger dans des zones d’apocalypse.

1 commentaire:

  1. Youpi, tu y es, tu dois être un homme heureux même si la fatigue est surement bien là après cette semaine sur l'eau, je t'imagine le regard vif et le sourire large!
    Toutes mes pensées à toi mousaillon

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